L'application May permet aux entreprises de verser à leurs salariés une cagnotte annuelle qui regroupe plusieurs avantages comme les chèques repas, les titres cadeaux, culture et vacances ou le forfait mobilité. Cette cagnotte permet aussi d'être remboursé de certaines dépenses comme un abonnement ou une réservation Airbnb.

Après les tickets resto, le groupe UP développe un nouveau produit à destination des salariés. Il s'agit de la solution May qui rembourse des dépenses alimentaires, culturelles, d'aides à domicile, directement sur le compte et justificatif pour un total pouvant atteindre 8 000 euros par an. En gros, votre entreprise souscrit en votre nom une cagnotte annuelle qui regroupe différents avantages.

« L'entreprise définit le montant de la cagnotte, exonéré de charges patronales et coche les avantages » comme les chèques repas, les titres cadeaux, culture et vacances, les services à la personne, le forfait mobilité ou l'allocation télétravail, explique Boris Jottreau, le cofondateur et directeur général de May au Parisien. « Les DRH n'ont plus besoin de se tourner vers les différents prestataires, tout est regroupé en une seule solution », complète Sylvie Nourry, la cofondatrice et présidente.

Un « joli cadeau »

Ce service simplifie la vie du salarié puisque l'ensemble de ses avantages sont regroupés en un seul compte. Synchronisé au compte bancaire, « le moteur de l'application May détecte les dépenses éligibles et les rembourse à la fin de chaque semaine ou de chaque mois », explique Boris Jottreau. Tout est donc automatique et rapide.

Dans les colonnes du quotidien, une utilisatrice qui bénéficie de 3 000 euros d'avantages par an, parle d'un « joli cadeau ». Elle s'est fait par exemple rembourser les 14,90 euros de son abonnement Amazon Prime et une réservation de 140 euros sur Airbnb. Et si l'employé préfère que ses remboursements soient ciblés sur l'alimentation ou l'aide à domicile, il peut le paramétrer de la même façon que l'employeur peut exclure certains domaines à la création du compte.

Certaines entreprises envisagent ce système comme une prime, explique Sylvie Nourry. Les utilisateurs y voient aussi un coup de pouce à leur pouvoir d'achat.