N26 a lancé hier son offre aux Etats-Unis. Un pas de géant pour la néobanque allemande, qui a déjà convaincu 3,5 millions de clients en Europe.

C’est la première néobanque européenne à faire le grand saut : depuis hier, jeudi 11 juillet, N26 ouvre progressivement une version bêta de son application bancaire à 100 000 clients états-uniens inscrits sur liste d’attente. Prélude à un lancement public qui devrait avoir lieu d’ici la fin de l’été.

Il s’agit évidemment d’un « événement majeur pour N26 », commente Valentin Stalf, son co-fondateur et CEO. Lancée en 2015 depuis Berlin, la néobanque a fait le choix de s’étendre très rapidement dans toute l’Europe, en tirant partie de son passeport européen. Elle est ainsi déjà présente dans 24 pays - dont la France - et revendique 3,5 millions de clients. Mais évidemment, l’immense marché états-unien permet d’envisager de faire rapidement gonfler ce chiffre. N26 espère ainsi « franchir le cap des 50 millions de clients dans les années à venir », annonce Valentin Stalf.

Le chiffre paraît extravagant, mais N26 a l’avantage d’arriver sur un marché américain encore en devenir. On y retrouve certes une des plus anciennes néobanques au monde, Simple, et quelques acteurs émergents comme Chime ou Moneylion. Mais il reste des places à prendre. « À travers ce lancement, c’est aussi l’Europe qui démontre sa longueur d’avance par rapport à l’Amérique du Nord dans le secteur de la banque en ligne », estime Jérémie Rosselli, Directeur Général France de N26. Un autre acteur du Vieux continent, Revolut, a d’ailleurs également prévu de faire le grand saut prochainement.

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