Le décret permettant de prolonger le bouclier tarifaire sera publié d'ici la fin de la semaine. Les prévisions tablaient sur des augmentations moyennes du prix du gaz comprises entre 10 et 20%, chaque mois.

La Première ministre Elisabeth Borne a confirmé jeudi que le bouclier tarifaire sur le gaz serait prolongé jusqu'à la fin de l'année 2022. Concrètement, le gouvernement gèle les prix des tarifs réglementés pour préserver le pouvoir d'achat des particuliers, quand les prévisions tablaient sur des augmentations moyennes comprises entre 10 et 20%, chaque mois. Le décret permettant de prolonger le bouclier tarifaire sera publié d'ici la fin de la semaine. Lors d'un déplacement dans un centre de commande national de gaz en Ile-de-France, Elisabeth Borne a souhaité « rassurer les Français » puisque « l'Etat paie la différence avec les prix du marché qui ont augmenté. »

En ce qui concerne l'approvisionnement en gaz du pays, la locatire de Matignon a ajouté que la France « assure le remplissage maximal de [ses] capacités de stockage » avec comme objectif arriver à 100% d'ici le début de l'automne. Les opérateurs ont actuellement pour obligation de les remplir à seulement 85% au 1er novembre : les stockages de gaz sont remplis à 59% actuellement, contre 46% à la même date l'an passé.

Disparition des tarifs réglementés du gaz

Le gouvernement va demander aux opérateurs de stockage d'acheter eux-mêmes du gaz pour remplir les réserves, en complément des achats effectués par les fournisseurs de gaz.

Les tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz d'Engie doivent disparaître le 30 juin 2023 pour les particuliers. Et c'est une très mauvaise nouvelle pour les 7 millions de foyers concernés par cette décision.

Facture de gaz : le gouvernement doit-il empêcher la fin du tarif réglementé pour protéger les ménages ?