La part de ménages propriétaires de leur résidence principale a légèrement diminué en 10 ans, une première depuis 1983, relève l'Institut national de la statistique (Insee) dans une note publiée mardi.

Selon cette étude, la France (hors Mayotte) compte 37,8 millions de logements. Parmi eux, 31 millions, soit 82,1%, sont des résidences principales, un pourcentage qui n'a que peu varié depuis 40 ans (82,6% en 1983).

3,7 millions (9,8%) des logements sont des résidences secondaires et 3,1 millions (8,2%) sont vacants.

La part de propriétaires de leur résidence principale, qui progressait régulièrement décennie après décennie, a diminué entre 2013 et 2023, note l'Insee, passant de 57,6% à 57,2%.

Le nombre de locataires a augmenté parallèlement, passant de 39,5% à 40,2% des ménages, tandis que la part des ménages logés à titre gratuit n'a jamais été aussi faible (2,6%).

La majorité des ménages de France métropolitaine, 54,8% soit 20,2 millions, vit dans un logement individuel contre 16,7 millions dans le collectif.

La proportion s'inverse dans l'agglomération parisienne, où la grande majorité des logements (80,1%) sont de l'habitat collectif. Le chiffre diminue à 63% pour les autres agglomérations de plus de 100.000 habitants, à 36,8% pour les villes plus petites et à 10,4% pour la campagne.

La campagne et les agglomérations de moins de 100.000 habitants sont largement sur-représentées au sein du parc de résidences secondaires, tandis que les grandes villes et surtout l'agglomération parisienne sont très sous-représentées.

Ainsi, 6,6% des résidences secondaires se situent dans l'agglomération parisienne, alors que cette unité urbaine regroupe 14,8% de l'ensemble des logements de l'Hexagone.

A contrario, les résidences principales et les logements vacants sont répartis dans tous les types de territoires d'une façon assez proche de l'ensemble des logements.